Lecon de vélo n°27
Avant que je quitte l'école en vélo il y a quelques jours Luisa m'a dit : « Fais gaffe, avec le mauvais temps c'est un peu dangereux... » Cette fille est vraiment un ange.
Dehors c'était blanc de neige. Sur le sol et ca tombait du ciel aussi.
J'avais une demi-heure pour faire les 3 km jusqu'à la gare avec mon gros sac sur le dos.
J'ai bien speedé, car la neige c'est joli à regarder mais ca trempe quand même pas mal. Très vite la neige s'est transformée en pluie...
Arrivé à Bad Kösen je cherche la gare. Avec mes lunettes pleines de buée je vois pas grand chose. Une descente sous un pont, un virage. Mes freins ne marchent plus avec tout ce verglas. Une barrière devant moi. Impossible de l'éviter. Le vélo s'est encastré entre les barreaux de la barrière et moi je suis passé par dessus bord. Une jolie cascade digne d'un rodéo !
Le vélo était tout tordu, mais rien de grave. Je suis remonté un peu secoué et c'était reparti.
Pour monter dans le train il faut courir (car le wagon pour les vélos est jamais là où je crois).
Alors les chefs de train font la gueule parce que je retarde tout le monde.
Mais moi je m'en fous, parce qu'à Bad Kösen je suis quelqu'un de TRÈS IMPORTANT.
Le Hippie du coin, et Francais en plus de ca... autant dire un oiseau rare par ici ! Ils peuvent bien retarder le train de 5 mn pour me laisser monter.
La contrôleuse s'est jetée sur moi : « Vous n'avez pas payé le bon ticket. Ce train est un ICE et pas un IC. » Ah. Je fais celui qui comprend pas.
« En plus vous n'avez pas payé pour votre vélo... » Décidément je suis vraiment un pauvre étranger pas du tout civilisé parce que je comprends rien. Alors je m'excuse et comme j'ai pas assez d'argent liquide pour payer tout ce qu'elle me demande elle me fait une fleur. Merci Madame la Prussienne.
Il y a des gens chouettes des fois. Si les contrôleurs de Leipzig en faisaient autant...
Salauds de mecs hétéros !
Bon, arrivé à Leipzig je galère à faire sortir mon vélo du train, je traverse la ville à toute allure (il pleut, bordel) et je glisse en essayant de monter un trottoir. Le vélo se barre et moi je monte sur le trottoir en sautant l'épaule en avant...
Ca sert d'avoir fait du judo avant ! Bonne réception. La main un peu égratignée et le genou. J'avais déjà des restes des fois précédentes au coude et au tibia. Un peu mal au bras. J'ai dû me froisser quelque chose.
Quand on me voit à poil on dirait que je reviens de la guerre !
Enfin, tout ca m'amuse pas mal. Il y a quelques jours je me vantais d'avoir appris le vélo.
Y a encore du boulot !
Dehors c'était blanc de neige. Sur le sol et ca tombait du ciel aussi.
J'avais une demi-heure pour faire les 3 km jusqu'à la gare avec mon gros sac sur le dos.
J'ai bien speedé, car la neige c'est joli à regarder mais ca trempe quand même pas mal. Très vite la neige s'est transformée en pluie...
Arrivé à Bad Kösen je cherche la gare. Avec mes lunettes pleines de buée je vois pas grand chose. Une descente sous un pont, un virage. Mes freins ne marchent plus avec tout ce verglas. Une barrière devant moi. Impossible de l'éviter. Le vélo s'est encastré entre les barreaux de la barrière et moi je suis passé par dessus bord. Une jolie cascade digne d'un rodéo !
Le vélo était tout tordu, mais rien de grave. Je suis remonté un peu secoué et c'était reparti.
Pour monter dans le train il faut courir (car le wagon pour les vélos est jamais là où je crois).
Alors les chefs de train font la gueule parce que je retarde tout le monde.
Mais moi je m'en fous, parce qu'à Bad Kösen je suis quelqu'un de TRÈS IMPORTANT.
Le Hippie du coin, et Francais en plus de ca... autant dire un oiseau rare par ici ! Ils peuvent bien retarder le train de 5 mn pour me laisser monter.
La contrôleuse s'est jetée sur moi : « Vous n'avez pas payé le bon ticket. Ce train est un ICE et pas un IC. » Ah. Je fais celui qui comprend pas.
« En plus vous n'avez pas payé pour votre vélo... » Décidément je suis vraiment un pauvre étranger pas du tout civilisé parce que je comprends rien. Alors je m'excuse et comme j'ai pas assez d'argent liquide pour payer tout ce qu'elle me demande elle me fait une fleur. Merci Madame la Prussienne.
Il y a des gens chouettes des fois. Si les contrôleurs de Leipzig en faisaient autant...
Salauds de mecs hétéros !
Bon, arrivé à Leipzig je galère à faire sortir mon vélo du train, je traverse la ville à toute allure (il pleut, bordel) et je glisse en essayant de monter un trottoir. Le vélo se barre et moi je monte sur le trottoir en sautant l'épaule en avant...
Ca sert d'avoir fait du judo avant ! Bonne réception. La main un peu égratignée et le genou. J'avais déjà des restes des fois précédentes au coude et au tibia. Un peu mal au bras. J'ai dû me froisser quelque chose.
Quand on me voit à poil on dirait que je reviens de la guerre !
Enfin, tout ca m'amuse pas mal. Il y a quelques jours je me vantais d'avoir appris le vélo.
Y a encore du boulot !