haikus

Une petite fille Regarde un musicien Assise dans la lumière du jour

Dans les couloirs du métro Souffle la voix de la forêt A la peau douce

Bouddha Sourit Et pète en silence

Horloge Sonnant Fessée 3 fois

Homme libre Aux lèvres blanches Comme une serrure

Cornet de glace Ton visage Fait fondre la laideur du monde

La colère s'éteint Dans la fraîcheur De la paume de la main

Un fou S'asseoit Et mange une marguerite

La valise Galope Dans le sens des aiguilles

Un train S'arrête Pour laisser monter les vaches

Haïku du 1er mai